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Je clique donc j’écoute

Nous ouvrons une nouvelle rubrique dans Archéoson : Je clique donc j’écoute.

De quoi s’agit-il ? Ce sont des pages interactives qui mettent en regard des écoutes, des textes explicatifs et des illustrations. En effet, rien de mieux que voir, lire et entendre pour comprendre le fonctionnement ou les choix opérés. Cette nouvelle rubrique sera nourrie au fil du temps en fonction des thématiques abordées et de leur complexité.

Ces pages sont construites avec l’outil Metascore mis au point par la Philharmonie de Paris.

  • Composition d’un paysage sonore : Plus complexe qu’un paysage visuel, un paysage sonore comporte des caractéristiques indissociables du lieu et de l’époque visés. Ainsi, l’environnement sonore est-il intrinsèquement lié aux phénomènes et caractéristiques acoustiques des espaces qu’il investit. Le paysage sonore se compose de trois states poreuses et imbriquées les unes dans les autres. La première est habitée par des sonorités naturelles (le vent, l’eau qui coule, le bruit de la forêt…) : ce que l’on nomme la géophonie. La seconde couche est nourrie des bruits et des sons des animaux et des insectes : la biophonie. Dernière couche est celle qui regroupe tous les bruits et les sons générés par les humains (le bruit d’un moulin, celui d’un atelier, etc.) :  l’anthropophonie. Cette dernière est très fortement marquée par le facteur époque (population, sémiologies, techniques…).


OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Mylène Pardoen (28 août 2024). Je clique donc j’écoute. L'archéologie du paysage sonore. Consulté le 16 septembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/127da


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