Cela fait maintenant quelques mois que, dans ce carnet, nous présentons nos travaux et nos captations. Souvent, nous parlons de nos méthodes, nous présentons notre travail et parlons de nos outils, sans pour autant s’y attarder.

Ce billet est écrit pour réparer un oubli : présenter nos micros et faire entendre leur différence, leurs caractéristiques. Ce qui devrait permettre de mieux cerner notre travail, argumenter nos choix. Pour faire simple, ce billet, vous fait entrer dans les coulisses de nos missions.

Dis, c’est quoi un micro ?

Un microphone, plus communément appelé micro, est un dispositif de captation. Il transforme un signal acoustique (une vibration) en signal électrique par le truchement d’une membrane qui vibre. Ce dispositif permet son codage, puis son décodage.

A la MSH, nous utilisons essentiellement des micros électrostatiques. Pour qu’ils fonctionnent, il faut les alimenter (c’est l’alimentation Phantom).

Pourquoi utiliser autant de micros ?

Au PI2A-Audio, chaque captation fait l’objet d’une analyse initiale de la scène, du geste ou de l’objet à capter. Il en découle des choix de micros, de leur pose (a minima 3 micros par prise) et de leur disposition. Cette méthodologie permet d’obtenir des captations les plus proches d’une possible réalité et d’en restituer fidèlement la densité.

Chaque micro possède ses caractéristiques (notamment de directivité – c’est-à-dire la zone couverte par la capsule/tête du micro).

Qui fait quoi ?

Dans l’exemple suivant, nous vous présentons nos différents micros et les captations associées afin que vous puissiez entendre les différences et mieux cerner les associations que l’on fait sur le terrain.

Pour écrire ce billet, nous avons monté une installation spécifique et pris le cas de figure de l’atelier charpente : l’enregistrement se fait en plein air et c’est Charles, l’équarrisseur, qui se prête au jeu.

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